Jean-Jacques Goldman a soixante ans ! Auteur-compositeur-interprète, mais aussi arrangeur, éditeur, producteur, parolier, et même chef d’orchestre des Restos du Cœur, il se montre aussi à l’aise dans l’ombre que dans la lumière. Cet éternel adolescent solitaire devenu un père de famille nombreuse reste l’anonyme le plus célèbre de France. Ses parents, deux immigrés d’origine juive, profondément communistes et athées, l’élèveront en banlieue parisienne comme un petit bourgeois, nourri de valeurs humanistes. Secret et pudique, d’apparence docile et enclin au mystère, la lecture devient un refuge, la musique une seconde peau. Violon. Piano. Guitare. Premiers groupes Rock. Après des études en commerce et un mariage réussi, socialement établi, il frôle le succès avec Taï Phong, ce qui fait naître en lui l’espoir d’une reconnaissance solo. Quand elle survient, de manière brutale, inattendue et définitive, sa maturité, son équilibre et son intelligence lui permettront de la dompter d’emblée en fixant ses règles vis-à-vis du public et des médias.